Projet de fin d'année, réalisé aux mois de mai et juin 2009. C'était la première fois pour nous que nous avions à faire à un bâtiment préexistant.
L'abbaye de Forest
Caractéristiques du lieu
L’abbaye de Forest s’organise en forme de fer à cheval autour d’un parc arboré. De par les habitations hautes d’un côté et par l’écran formé par les arbres de l’autre, elle n’est quasiment pas visible depuis la périphérie. Cette caractéristique confère au lieu une atmosphère de calme et de sérénité malgré une situation centrale et l’isole du bruit et de l’agitation des rues avoisinantes.
Trois porches d’entrée sont disposés symétriquement sur ce fer à cheval et permettent une circulation aisée entre les différents points d’intérêt : l’un permet l’accès au parking placé sur le côté, l’autre permet de se rendre sur la place située à l’arrière de l’abbaye, desservie par les transports en commun, et sur une artère densément fréquentée où se situent services et commerces, et le dernir permet d’accéder à l’église et au restaurant de l’abbaye.
L’abbaye est ouverte sur la nature ; de grandes fenêtres en plein cintre offrent un dialogue entre les espaces intérieurs et extérieurs. La lumière est tamisée par le feuillage des arbres qui surplombent l’abbaye, ce qui permet de conserver la fraïcheur à l’intérieur des bâtiments. Deux bâtiments plus imposants et d’une rigueur plus formelle sont édifiés aux extrémités du fer à cheval et accueillent un auditorium et des salles polyvalentes pour l’organisation d’événements.
Les matériaux utilisés sont des matériaux simples et peu coûteux de la région : brique et crépi teint en rouge, soulignés par des éléments en pierre de taille. Le revêtement de la couverture est une ardoise grise, hormis la partie qui n’a pas été réaménagée lors de la restauration de l’abbaye par la Commune de Forest, qui elle est faite de tuiles en terre cuite.
Lors de la restauration du bâtiment, les éléments importants de l’héritage architectural ont été conservés : à l’extérieur, rien n’a été modifié, si ce n’est les grandes fenêtres dont les châssis ont été minimalisés et dissimulés dans l’architecture afin de ne pas envahir l’espace visuel par de gros châssis de pvc proprement inesthétiques. Ceci a permis également de maximiser la lumière entrant à l’intérieur du bâtiment. À l’intérieur, les murs ont été recouverts d’un revêtement blanc d’une grande simplicité pour permettre une plus grande flexibilité en fonction des évènements. Les voûtes d’ogives ont gardé l’aspect brut de la brique rouge, soulignées et rythmées cependant par les arcs recouverts de blanc. À l’étage, les parois ont également été recouvertes de blanc, tandis que les poutres en chêne séculaire gardent leur aspect d’origine.
Présentation du projetProgramme
La demande consistait à créer un espace d’accès, d’accueil et d’information intégré à l’abbaye de Forest. Celui-ci devait être d’une superficie d’environ 200 mètres carrés, être couvert sans pour autant être totalement fermé et comprendre un escalier « grand passage » pour accéder à l’étage. Il devait devenir l’entrée principale de l’abbaye et accueillir le public pour différentes manifestations : vernissages, cocktails, rencontres avec un artiste, spectacles,…
L’objectif était de parvenir à synthétiser notre expérience acquise au cours de ces deux dernières années
scolaires.
Ainsi, plusieurs compétences étaient évaluées :
- Organiser l’espace en tenant compte des caractéristiques des lieux ;
- Etudier les circulations, tant extérieures vers intérieures (jardin vers nouveau bâtiment)
qu’intérieures (nouveau bâtiment vers ancien) ou encore verticales (d’étage en étage), et ce à l’aide d’escaliers, de passerelles, de terrasses,…
- Établir des liaisons spatiales et visuelles entre une architecture ancienne et une architecture contemporaine ;
- Donner un sens à la perception de l’espace depuis différents points de vue, notamment par l’apport de lumière.
Introduction à la démarche architecturale entreprise en réponse à la demande
Intégrer un bâtiment dans une construction ancienne, c’est pour moi, d’une certaine façon, un processus identique à celui d’intégrer une construction indépendante dans un environnement dénué de tout édifice : l’architecture, qu’elle soit en relation directe avec ce qui est construit ou qu’elle ne le soit pas, doit être pensée, élaborée et concrétisée en relation avec le milieu, car la nature à elle seule offre elle aussi des propriétés techniques et esthétiques qu’il faut respecter. Un paysage de falaises, une forêt, un désert, une plage, un milieu rural ou un milieu urbain présentent chacun des caractéristiques dont on ne peut pas ne pas tenir compte. Il s’agit de créer avec le créé, que ce soit par la main de l’homme ou par celle de la nature.
La qualité du métier d’architecte réside dans cette fonction qui lui est propre : maïtriser les aspects techniques et visuels de la construction pour parvenir à édifier un ouvrage dans le respect de ce qui l’entoure. Mais respecter ne veut pas forcément dire dissimuler : une architecture peut réagir à un environnement honteux et interagir avec celui-ci pour le remettre en valeur, ou encore provoquer chez le public une indignation de manière à l’en conscientiser et éventuellement à l’inciter à sa transformation : c’est le cas, par exemple, avec le cube de béton de Rudy Riccioti (Stadium Salle de rock, Vitrolles, France, 1990), un édifice monolithique brut, austère voire « vulgaire » comme le revendique l’architecte, installé sur une ancienne décharge industrielle et sur lequel je m’étais basé pour réaliser mon projet de fin d’année de 5e.
Cependant, mon projet ne nécessite pas cette provocation puisque son environnement offre, à mes yeux, une grande qualité esthétique. Bien qu’il me semble fort improbable qu’à l’époque de sa construction l’on ait pensé réellement à son intégration dans la nature, l’abbaye de Forest me parait communiquer et former une symbiose, un équilibre avec celle-ci. La subtilité du projet résidera dans la capacité à ne pas « casser » cet équilibre, mais au contraire à l’amplifier, le sublimer, et ce sans le dissimuler puisqu’il devra faire office d’entrée principale de l’abbaye. La difficulté sera aussi d’amplifier cet équilibre par le contraste entre le nouveau et l’ancien.
Une autre difficulté encore sera de créer un espace dont la fonction n’est pas proprement définie et composé essentiellement de vide. Si la demande pour ce projet n’a pas de limites bien fixées (si ce n’est une superficie approximative) et que par là-même elle permet une plus grande liberté, indépendamment de toutes les contraintes urbanistiques et - dans une certaine mesure - techniques, le souci majeur sera de concrétiser un espace d’une ampleur déjà considérable (200 mètres carrés environ) cohérent et efficace spatialement et visuellement, sans tomber dans le superficiel ou, au contraire, dans un ultra-minimalisme prétexte à la facilité et à une trop grande simplification. Je me permettrai cependant d’intégrer dans cet espace des éléments qui n’ont pas fait l’objet de la demande mais que j’ai jugé pouvoir être utiles.
Le lieu devra donc être modulable pour se plier à toutes les occasions. Pour ce faire, plusieurs solutions dont je parlerai par la suite me sont apparues.
En plus d’une intégration respectueuse de l’architecture déjà présente et d’une modularité innovante et fonctionnelle, j’ai choisi, pour la première fois pour moi depuis le début de ces études orientées vers les arts de l’espace, de consacrer à ce projet une attention particulière au respect de l’environnement à travers une architecture dite « bioclimatique », sans pour autant me limiter dans l’originalité de la forme. Il s’agit peut-être d’un idéal antithétique lorsque l’on prend conscience des constructions considérées comme respectueuses de l’environnement – appelées plus généralement constructions passives ou basse énergie – déjà réalisées par le passé, qui bien souvent font preuve d’un manque certain d’originalité formelle. Ceci permettra, d’une certaine manière, de marquer une transition plus légère et plus subtile entre la nature composant le parc de l’abbaye et ses bâtiments. Encore une fois, une difficulté se pose, qui consiste à établir des liens techniques et esthétiques entre la nature et un espace qui, par sa fonction, doit faire preuve d’un maximum de présence visuelle.
Ces quelques lignes paraitront peut-être trop ambitieuses pour ce type de projet. C’est là que réside pourtant la qualité de l’(étudiant-) architecte : parvenir à concrétiser les désirs immatériels de l’esprit et à les combiner de manière originale, fonctionnelle, esthétique et novatrice sous une forme matérielle.
Démarche
Réflexion sur la volumétrie du projet
L’idée première de ce projet était de continuer la courbe que forme l’abbaye de Forest, de manière à amplifier l’ambiance intimiste que l’on retrouve dans le parc et à définir visuellement le projet comme étant une prolongation du bâtiment, la suite logique de son architecture, son aboutissement. Ceci permet de proposer deux architectures contrastées : l’une ancienne, l’autre moderne, mais qui se répondent dans la forme ; cette application permet de donner au projet une certaine cohérence formelle. Autour de cette idée s’articulent différents éléments que j’ai choisi d’intégrer au projet : un volume compact et émergeant du sol de manière désinvolte, qui aurait paru trop brut, trop agressif si je ne l’avais surmonté d’une toiture ondulante qui, elle aussi, émerge du sol et permet d’adoucir les arêtes tranchantes du bloc qu’elle surplombe. En partie «végétalisée», elle se comporte comme une prolongation du parc dans le ciel, et apporte une note poétique à l’ensemble.
L’extension est en partie enterrée, ce qui permet d’augmenter la hauteur sous plafond et d’optimiser la surface construite qui forme, vue du ciel, un parallélépipède rectangle.
Dans la partie « intérieure » de l’abbaye, la façade du projet qui prolonge la courbe du bâtiment est entièrement vitrée afin d’offrir un maximum de clarté et de laisser le caractère ancien de l’abbaye apparaïtre en transparence : l’existant se prolonge et s’intègre dans le projeté. Il en est de même pour le volume qui s’articule dans la partie « extérieure » au cloïtre, un espace vide et totalement vitré. La façade opposée à la courbe est quant à elle très fermée.
La couverture est formée de deux toitures distinctes et indépendantes. L’une est sinueuse et couvre l’ensemble de l’extension et la partie du bâtiment existant qui y est intégrée. Cette toiture est partiellement recouverte de végétation et partiellement ajourée : à cet endroit, seule la charpente subsiste et permet au bloc qu’elle surplombe d’apparaïtre par tranches. L’autre forme la « vraie » couverture, et est intégrée à ce bloc. Elle se compose d’une vitre et, par dessous, d’une surface ajourée offrant des jeux de lumière animés au travers de diaphragmes pouvant s’ouvrir et se fermer, que l’on pourrait comparer aux moucharabiehs de Jean Nouvel (Institut du Monde Arabe, Paris 5e, 1987), bien qu’ils soient relativement plus sobres. Sur le côté de cette partie du toit a été installé un escalier qui mène à l’étage. Une terrasse fait office de patio. Les ouvertures à cet endroit ont du être agrandies afin de permettre le passage. La charpente de profil courbe qui surplombe cet escalier a du être rehaussée : elle se détache du reste de la toiture avec légèreté, comme un fin drap flottant au vent et est soutenue au moyen d’une structure qui répète l’ossature de la charpente.
À l’intérieur de l’extension, j’ai tenté de mêler, de manière intelligente et innovante, technique, fonctionnalité, qualité d’espace, de circulation et de lumière. La circulation devait être optimale et offrir une transition originale et efficace entre le bâtiment existant et le bâtiment projeté, mais aussi entre l’extérieur et le projet. J’ai donc choisi de conserver l’agencement des circulations extérieures, et de prolonger une allée à l’intérieur de mon projet. Ainsi, le bâtiment peut se traverser comme s’il n’avait pas existé. Désormais, cette allée forme une mezzanine ouverte sur un grand espace modulable, plongeant dans le sol et constitué par des gradins mobiles qui peuvent être alignés au même niveau afin d’offrir une grande surface plane. Cet espace est « protégé » de la lumière par les diaphragmes au plafond et par une cloison ajourée, placée parallèlement à la façade vitrée. Ceci permet, si besoin est, de plonger la pièce dans l’obscurité ou la pénombre dans le cadre des événements qui y seraient organisés. Entre cette cloison et la façade vitrée se trouve un espace voué à la circulation, où l’on peut trouver un escalier qui prolonge les marches des gradins. L’espace est baigné d’une lumière directe et permet d’accéder à la terrasse, en contrebas par rapport au niveau du sol.
Au rez-de-chaussée, la transition entre le bâtiment existant et le bâtiment projeté se fait de manière directe et les ouvertures ont été conservées. Pour permettre l’accès à l’espace desservant le parking et l’arrière-cour de l’abbaye, une ouverture a été réalisée sur toute la hauteur du bâtiment. Elle constitue la nouvelle entrée principale et permet une circulation plus aisée entre le parking et les espaces d’exposition : auparavant, il fallait passer sous le porche et longer les murs de l’abbaye pour y accéder. Une fenêtre a dû être obstruée car elle se trouvait à l’emplacement de la liaison entre la façade de l’abbaye et l’une des baies de l’extension.
L’architecture de mon projet propose différents jeux de contrastes et de répétitions, de similitudes et d’oppositions, tant au niveau de la forme qu’au niveau de la lumière ou des matériaux.
Au niveau formel, le premier contraste que l’on peut remarquer est celui qui s’établit entre la toiture et le bâtiment qu’elle surplombe : tandis que l’une trouve sa force dans la légèreté, la finesse, la délicatesse et le côté « organique » de sa conception, l’autre se présente de manière presque brutale voire austère. La toiture courbe s’élance dans le ciel comme un mouchoir flottant au vent et est ouverte, transparente, tout en semblant vouloir « protéger » les éléments qu’elle recouvre. Le bloc de béton, quant à lui, est relativement fermé et paraït s’enfoncer dans le sol, par humilité, ou au contraire en jaillir avec effronterie et « engloutir » les bâtiments de l’abbaye. De plus, l’escalier qui dentelle le profil de ce bloc accentue son angularité, et par-là même sa force visuelle. Tandis que la toiture permet de créer un lien avec le ciel et la nature, le bloc de béton dialogue avec la terre et le bâti. C’est l’association subtile de ces deux éléments qui donne au projet toute sa cohérence.
Au sein même de ce bloc, nous pouvons constater qu’un travail sur les contrastes a été réalisé : le choix d’utiliser le béton, qui présente une opacité visuelle très dense, permet de compléter en quelque sorte la légèreté et la transparence du verre. Entre l’intérieur et l’extérieur également, le contraste se fait au niveau des matériaux : le blanc pur a été choisi pour s’opposer à la noirceur du béton et pour créer un lien avec l’intérieur de l’abbaye.
Au niveau de la lumière, le travail a été effectué sur différents types d’ouvertures, qui permettent soit une lumière directe et « pleine », comme dans la partie de l’extension se trouvant du côté extérieur de l’abbaye, soit une lumière lamellée ou offrant des jeux de moirages, plus ludiques, grâce à la couverture et à la cloison
ajourée.
Les sensations spatiales à l’intérieur de l’extension sont assez déroutantes : le jeu des courbes mêlées aux lignes droites s’ajoute à l’effet plongeant provoqué par l’angularité des gradins et des plafonds, de manière à donner au visiteur l’impression de tomber lorsqu’il se trouve dans la « mezzanine » au niveau du rez-de-chaussée, tandis que l’espace vitré à l’arrière de l’abbaye offre une volumétrie ouverte sur l’extérieur, pure par sa géométrie et sa transparence, et libérée de superflu. De plus, la lumière, qui se fait parfois aveuglante, parfois tamisée et parfois absente provoque chez le visiteur la sensation déroutante de se trouver dans un
environnement en perpétuelle mutation, où rien n’est figé.
À l’extérieur, cette impression d’architecture instable, mouvante est tout autant présente par l’ondulation de la toiture, et est également dispersée et interrompue par l’angularité du bloc de béton. Les différents éléments architecturaux s’opposent, s’entrechoquent et se répondent à la fois dans un mélange improbable de lumières et de volumes contrastés qui forment pourtant un tout cohérent.
Réflexion sur l'aspect symbolique du projet
Il est toujours délicat d’effectuer en architecture la rénovation, la transformation ou l’extension d’un bâtiment préexistant, car celui-ci est en rapport avec une histoire et un contexte qui lui est propre ; la transformation ultérieure de ce bâtiment, de surcroït lorsqu’elle se fait par un architecte autre que celui qui l’a bâti et à une époque totalement différente, est une difficulté supplémentaire puisqu’il s’agit de ne pas ôter à ce bâtiment tout son caractère historique, et surtout de ne pas dévaloriser son architecture au profit de ce qui est projeté.
L’abbaye de Forest est à l’origine, par définition et comme tous les lieux de culte, un espace au caractère sacré, où sérénité, calme et paix sont les maïtres mots. Si aujourd’hui d’abbaye elle n’a plus que le nom, elle n’en garde pas moins le caractère et l’ambiance pour autant. Le projet d’extension devrait idéalement parvenir à conserver cette caractéristique. Je pense y être arrivé, même s’il ne s’agit pas d’une extension classique qui tend à copier et à répéter un style architectural déjà présent : déjà l’idée de prolonger la courbe de l’abbaye forme en soi une conception cohérente et permet d’accroïtre l’atmosphère de sérénité qui y règne. Le fait que la partie de l’abbaye où est bâtie l’extension apparaisse en transparence au travers de celle-ci est également un facteur déterminant : l’architecture nouvelle s’appose sur une architecture ancienne et celle-ci reste en même temps apparente en filigrane ; l’histoire, d’une certaine façon, se poursuit et forme un tout cohérent et compréhensible.
Mais le bâtiment trouve également sa place dans le futur, dans le sens où l’architecture est en perpétuel changement, en continuelle mutation. Plusieurs éléments contribuent à cette symbolique : notamment le fait que la courbe ne referme qu’à moitié le cloïtre, ou encore, de manière plus subtile, la partie « charpente » de la toiture courbe qui laisse imaginer une architecture inachevée ; mais ceci n’en fait pas pour autant un projet qui puisse paraïtre inabouti.
Les matériaux ont été choisis avec soin pour atteindre une architecture de qualité au niveau de la symbolique. Le béton est aujourd’hui le matériau de base d’une architecture contemporaine. Le laisser à l’état brut fait référence à l’ensemble de la production actuelle : le projet acquiert au travers de ce matériau une dimension universelle et forme une continuation avec les réalisations du monde entier, et apparaït cependant comme «révolutionnaire» au sein de l’abbaye puisque celle-ci est habillée de pierre calcaire et de brique rouge. Par-là même ce matériau établit un lien entre une réalisation ancienne et le monde contemporain extérieur. L’édifice religieux perd son caractère introverti en intégrant une architecture internationale. Le verre est également symbole d’ouverture de manière plus visuelle, tandis que la charpente en bois représente la nature environnante.
Les couleurs sont le blanc, le gris et le vert. On peut établir des liens entre ces couleurs et le contexte : le blanc utilisé à l’intérieur de l’extension est symbole de pureté et de simplicité et se lie aux couleurs de l’intérieur de l’abbaye et aux habillages classiquement utilisés dans les intérieurs actuels. Le gris, utilisé à l’extérieur au travers du béton, représente la ville ; le vert de la végétation qui recouvre la toiture établit quant à lui un lien entre la nature et l’architecture.
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